Puisque la signature est repoussée (a priori d'une semaine...), j'en ai profité pour aller aux prud'hommes, sur les bons conseils d'un ami.
En effet, je souhaitais connaître les modalités d'un licenciement économique concernant le cuistot que je ne réembaucherais point. Et y a pas à dire, les prud'hommes, ça en jette un peu quand
même. Déjà, ils se trouvent dans l'annexe du palais de justice. J'ai donc passé un portique au cas où j'aurais une arme à feu coincée dans mon slip. J'ai laissé mon sac aux vigiles tout en les
prévenant que j'avais ma boucle de ceinture qui allait sonner. Mais ils s'en fichaient, contrairement aux aéroports.... Ensuite j'ai signé un papier de visiteuse en échangeant ma carte
d'identité à l'accueil contre un badge magnétique qui me permettait d'ouvrir une porte sécurisée. J'ai pensé "waaaaaaaaaaaaaah, comme Clarisse Starling quand elle rencontre Hannibal
Lecter!!!!!! La claaaaaaaasse".
Ensuite chuis passée devant une salle d'audience (la porte était ouverte alors j'ai jeté un oeil) avec devant des avocats en robe noire et jabot blanc qui parlaient de trucs d'avocats.
J'ai encore fait "waaaaaaaaaah" dans ma tête.
Puis chuis arrivée au 4ème étage et j'ai attendu 5 mn.
Là, une dame m'a reçue, je lui ai exposé mon cas, et elle m'a dit : "c'est pas à vous de le licencier, c'est à la gérante actuelle. Faut le notifier dans l'acte de vente et c'est tout. Vous
n'allez quand même pas démarrer votre activité en licenciant un salarié ah! ah! ah! ah! ah!". Mouais, d'accord.
En sortant j'appelle donc l'avocate chargée de la vente, qui me dit exactement l'inverse. J'appelle ensuite la gérante pour avoir son avis, et son service juridique lui a dit la même
chose que l'avocate. Bon, bon, bon...
Du coup j'ai appelé le cuistot pour savoir s'il ne préférait pas une rupture conventionnelle, ça serait quand même plus simple. Mais je ne l'ai pas eu, je lui ai laissé un message répondeur.
Entre temps, j'ai eu mon pote qui a revendu sa boulangerie, et le repreneur ne voulait pas garder son boulanger. Mon pote gérant de la boulange a donc licencié économiquement son boulanger avant
la cession du fonds. Il a donc fait comme les prud'hommes m'ont conseillé... J'ai donc 2 avis pour et 2 avis contre.
Toujours sur les conseils d'un ami, je crois que je vais tenter de contacter l'UMIH (Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie) à laquelle je vais adhérer pour bénéficier de pleins
d'avantages dont des conseils juridiques et une ristourne à la SACEM entre autres... J'espère qu'eux, ils pourront trancher!