Pour la 1ère fois je vais me rendre à l'AG du collectif Bar-Bars qui se passe à Lille (cool!!).
Enfin je vais pouvoir rencontrer plein de patrons de bars de toute la France qui organisent des concerts. Ça va me permettre de comparer mes méthodes à l'arrache avec les autres, car à mon sens on ne peut pas faire autrement... Notamment pour rémunérer les musiciens, que ça soit en cash ou en nature. Suis-je trop généreuse ou au contraire super radine? Est-ce que certains établissements ont déjà eu des contrôles concernant ces rémunérations? Qu'est ce qu'on risque concrètement ?
Enfin je vais pouvoir discuter de mon mode de vie avec des gens qui en partage un similaire. Car même si pas mal de mes amis bossent la nuit ou font les quarts, et me comprennent en règle générale, nos points communs concernent uniquement nos horaires : ils ne se prennent pas la tête avec leurs voisins dans l'escalier parce qu'ils vont ouvrir leur commerce pour animer leur ville ; La Police ne les regarde pas d'un mauvais œil pendant l'exercice de leur fonction; Ils ne vont pas au Tribunal parce que n'importe qui, même un voisin lointain, peut se plaindre de bruit, ou de saletés, ou de n'importe quelle autre nuisance qu'il estime assez gênante pour risquer une fermeture administrative à un petit commerce !
Pourquoi devrions nous être plus pro, plus sérieux, plus poli? Parce que nous vendons une drogue légale hyper règlementée par le code de la santé publique, c'est vrai.
Mais bon, on fait quand même partie des 15% de la population française qui travaillent la nuit, ce qui fait sur 66 millions : 9,9 millions de personnes.
Quand même. Faut donc qu'on se fasse entendre au même titre que les autres noctambules : infirmières, pompiers, gendarmes, opérateurs et autres techniciens du privé qui ne sont pas menacés par des dépôts de bilan parce qu'ils travaillent la nuit... Parce que la nuit n'appartient pas qu'aux amoureux, en fait.